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SALAIRE MINIMUM: LA COMPLAISANCE À L’ÉGARD DES INTÉRÊTS DU CAPITAL
Actualité ,Lutte à la pauvreté |
15 septembre 2016
MINH NGUYEN – INSTITUT DE RECHERCHE ET D’INFORMATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES
Depuis quelques mois, le débat sur l’augmentation du salaire minimum a pris son envol, ce qui pousse bon nombre d’acteurs politiques et de la société civile à prendre position.
Dernièrement, Stéphane Forget de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a écrit un court texte. Il y défend l’idée qu’une augmentation du salaire minimum jusqu’à l’atteinte de la cible de 15 $ de l’heure est une solution simpliste pour lutter contre la pauvreté.
Dans son texte, on retrouve deux arguments souvent répétés quand vient le temps de débattre du salaire minimum. Premièrement, les travailleurs et travailleuses au salaire minimum seraient essentiellement des jeunes travaillant à temps partiel. Les aider aurait donc un faible impact sur la pauvreté de la population plus générale. Deuxièmement, l’augmentation du salaire minimum ne permettrait pas de lutter efficacement contre la pauvreté. Ce seraient plutôt «les programmes sociaux, les crédits d’impôt et la fiscalité que les gouvernements doivent utiliser pour lutter contre la pauvreté».
Disons-le : la FCCQ se goure dans ses chiffres.
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