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L’INÉGALITÉ DE REVENU: UN CHOIX POLITIQUE
Actualité ,Lutte à la pauvreté |
05 juin 2017
PIERRE FORTIN – L’ACTUALITÉ
Pendant que Bombardier fait encore la manchette, ce n’est pas une mauvaise idée de réfléchir de façon un peu plus large au problème de l’enrichissement des mieux nantis. Le 1% le plus riche dans la société québécoise, ce sont les contribuables qui gagneront 200 000 dollars ou plus en 2017. Depuis 30 ans, inflation déduite, leur revenu brut avant impôt a augmenté de 67%. Celui des 50% les moins riches a baissé de 14%.
La part du revenu total du Québec obtenue par le 1% le plus riche était de 10% en 2014. Cela nous place au milieu du peloton mondial. Cette part atteignait 20% aux États-Unis, 13% en Alberta, en Ontario et en Angleterre, 10% au Japon, 9% en France, en Italie, en Espagne, en Australie, en Suède et en Suisse, et 6% aux Pays-Bas.
L’ascension du 1% le plus riche ne peut s’expliquer par les changements technologiques et la mondialisation. Ces phénomènes sont communs à tous les pays. Ils ne peuvent rendre compte du fait que la part du 1% est de 20% aux États-Unis, à un extrême, et de 6% aux Pays-Bas, à l’autre extrême. L’explication à retenir est qu’il est devenu facile pour des groupes dans certains pays — mais pas dans d’autres — d’obtenir plus, et parfois beaucoup plus, que ce que vaut vraiment leur contribution à la production de biens ou de services.
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