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La réforme de l’aide sociale risque de créer un «enfer bureaucratique»
Actualité ,Lutte à la pauvreté |
10 avril 2018
MARCO BÉLAIR-CIRINO – LE DEVOIR
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Jacques Deslauriers presse le ministre François Blais d’alléger les conditions d’admissibilité au nouveau programme de revenu de base, à défaut de quoi des milliers de personnes sans emploi pourraient, selon lui, vivre ou revivre un «enfer bureaucratique».
«Tout d’abord, il ne faut pas que ça prenne quatre ans!» lance le résidant de Rawdon à quelques heures du coup d’envoi des consultations sur le projet de loi 173 à l’Assemblée nationale.
Le prestataire de solidarité sociale salue la volonté du gouvernement libéral de hausser progressivement le revenu disponible de personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi — de 12 749$ en 2017 à 18 029$ en 2023 — en instaurant un revenu de base. Mais cette aide financière supplémentaire serait garantie non pas à toutes les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi, mais aux individus ayant des contraintes sévères à l’emploi et bénéficiant du programme de solidarité sociale «depuis au moins 66 des 72 derniers mois», indiquent les intentions réglementaires de M. Blais.
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