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L’ARNAQUE DES OBLIGATIONS À IMPACT SOCIAL
Actualité ,Intervention précoce & PPP sociaux ,Lutte à la pauvreté |
29 novembre 2018
JULIA POSCA (IRIS) – LE JOURNAL DE MONTRÉAL
La semaine dernière était projeté à l’université Concordia le documentaire The Invisible Heart, de la réalisatrice canadienne Nadine Pequeneza. Paru en mai, le film s’intéresse aux obligations à impact social et s’interroge sur la capacité de l’investissement d’impact à résoudre les problèmes sociaux les plus variés, de l’itinérance au décrochage scolaire, en passant par les maladies cardiovasculaires.
Les obligations à impact social (OIS) sont conçues pour financer des programmes sociaux. Un gouvernement s’engage à verser des intérêts aux investisseurs privés qui se les procurent si le programme financé donne des résultats (par exemple, une baisse du taux d’incarcération ou encore une diminution de l’itinérance). Pour reprendre les termes utilisés par l’équipe du film, il s’agit d’introduire un incitatif monétaire (« a profit motive ») dans la prestation de services sociaux. L’intérêt du gouvernement est de voir ses dépenses sociales diminuer sous l’effet de l’atteinte de ces résultats, tandis que l’intérêt de l’investisseur est de dégager un rendement – un modèle « gagnant-gagnant », selon les défenseurs des OIS.
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