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VIOLENCE CONJUGALE: QUAND ON PUNIT LA VICTIME
Actualité ,Violence conjugale |
09 mars 2019
KATIA GAGNON – LA PRESSE
C’est en 2005, deux ans après son mariage, que C. a reçu ses premiers coups. Lorsqu’elle tombe enceinte, son mari la prend parfois à la gorge. Il s’en prend aux objets, il frappe dans les murs. Quand son fils naît, la situation s’aggrave. «Mon fils et moi, nous étions comme des otages», résume-t-elle.
En 2016, la Direction de la protection de la jeunesse lui donne un ultimatum : si elle ne quitte pas son mari, on lui retirera la garde de son enfant. C. prend son courage à deux mains et part vivre dans une maison d’hébergement pour femmes violentées.
Mais l’été dernier, après avoir vécu sous la coupe de ce mari violent pendant près de 15 ans, après avoir porté plainte à la police et que des accusations eurent été déposées contre monsieur, la femme de 43 ans a perdu la garde de son fils.
L’enfant est maintenant sous la garde d’un membre de la famille de son ex-mari. Car C. a été jugée «aliénante» par une psychologue mandatée par le tribunal, qui s’oppose à l’opinion de tous les intervenants au dossier. Dans son évaluation, la psychologue semble avoir complètement fait abstraction de la violence subie par la mère et l’enfant.
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