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Actualité ,Lutte à la pauvreté |
05 juin 2017
JEAN-FRANÇOIS NADEAU – LE DEVOIR
Oubliez la hausse du salaire minimum. Oubliez-la. Elle n’est absolument pas raisonnable.
Une augmentation de la pitance minimale encouragerait plusieurs effets pervers. Celui non négligeable, par exemple, de soutenir outrageusement la paresse légendaire des étudiants. Plus d’argent dans leur poche contribuerait à les éloigner de leurs études. Du moins, c’est ce qu’on a pu entendre ici et là au cours des derniers mois.
Chacun sait que les études réussies sont nourries au sein d’une pauvreté bien assumée. Le sachant bien, ce n’est sans doute pas pour rien que le gouvernement s’est employé ces dernières années à sabrer l’éducation, quitte à offrir quelques bonbons à des fins de consolation.
La seule évocation de l’idée d’une hausse du taux horaire effraie les entreprises, rappelait la semaine dernière Mario Dumont du haut de son autorité. Vouloir le faire relève d’ailleurs d’une simple démarche électoraliste, expliquait-il, lui qui, sur le sujet, en connaît un rayon. Ce ne serait que des munitions, ajoutait Dumont, pour un Gabriel Nadeau-Dubois. Car à quoi bon favoriser le bonheur général à travers des élections?
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