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La détresse silencieuse des proches aidants
25 juillet 2017
AMÉLI PINEDA – LE DEVOIR
Épuisés, tristes et en colère face à leur impuissance à soulager la souffrance de leur proche gravement malade ou en fin de vie, plusieurs Québécois vivent en silence la détresse de leur statut de proche aidant.
Tandis que l’enquête préliminaire de Michel Cadotte, accusé d’avoir tué sa femme atteinte d’alzheimer, s’ouvre mardi, des experts estiment qu’il faudrait considérer les proches aidants comme des « patients », lorsqu’ils font le choix d’accompagner un être cher dans sa souffrance. « L’histoire de Michel Cadotte est dramatique, mais, sans le geste final, le récit de cet homme est vraiment très typique du parcours d’un proche aidant », souligne Charles Viau-Quesnel, professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui a mené plusieurs travaux sur les proches aidants.
Michel Cadotte est accusé du meurtre au second degré de sa conjointe, Jocelyne Lizotte, atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Lors de l’enquête sur remise en liberté, début juillet, le juge Michel Penou soulignait que ce geste semblait être « l’expression de l’épuisement physique, psychique et moral, de la colère, de la tristesse et de l’impuissance d’un aidant naturel qui est troublé par le sort et le traitement réservé à sa conjointe souffrant d’alzheimer, et qui est incapable de se résigner à négliger et à oublier celle qu’il aime, bien qu’elle ne soit que l’ombre d’elle-même ».
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