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VIOLENCE CONJUGALE: les maisons d’hébergement pour femmes débordent
HUGO PILON-LAROSE – LA PRESSE
(Québec) Confronté aux besoins urgents des organismes qui viennent en aide aux victimes de violences sexuelles, Québec travaille également sur un autre enjeu qui concerne la santé et la sécurité des femmes: le renouvellement du plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale, qui prend fin en 2017. Ces jours-ci, les maisons d’hébergement pour femmes débordent. Dans le Grand Montréal comme dans la capitale nationale, leur taux d’occupation dépasse fréquemment 100 %, ce qui les force à refuser certaines personnes. Une situation jugée préoccupante.
Édith Mercier est directrice de la Maison du coeur, un organisme de Québec qui héberge de façon quasi continuelle une quinzaine de personnes à la recherche d’un refuge d’urgence. Or, depuis le 1er novembre, elle a déjà dû refuser 7 femmes et 19 enfants pour cause de manque de place.
«Cette situation nous préoccupe énormément. Quand ces femmes-là appellent chez nous et que je dois les référer à d’autres maisons, en espérant qu’elles y trouvent une chambre, que pensez-vous qu’il arrive ? Si elles ne trouvent pas un refuge et qu’elles ne nous rappellent pas, elles restent plus longtemps dans leur milieu de violence», explique-t-elle.
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