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Actualité ,Lutte à la pauvreté |
01 mai 2018
PHILIPPE HURTEAU (IRIS) – JOURNAL DE MONTRÉAL
Chaque année, on souligne le 1er mai avec une augmentation du salaire minimum, parfois d’un maigre 0,10$ de l’heure, parfois de plus. Cette année ne fait donc pas exception à la règle. Si elle est aussi importante pour maintenir vivante la mémoire des luttes ouvrières (le 1er mai, si vous ne le saviez pas, on se remémore le massacre de Haymarket Square, ainsi que la répression d’un mouvement de grève ayant réuni quelque 340 000 travailleurs états-uniens en 1886), cette journée marque d’abord un moment charnière pour les différentes luttes visant l’amélioration des conditions de vie de ce que l’on nommait, dans un passé pas si lointain, la classe ouvrière.
Depuis 2 ans, c’est le salaire minimum qui retient l’attention. Plusieurs groupes se mobilisent et revendiquent l’atteinte d’un salaire minimum de 15$ de l’heure, tandis que le gouvernement tergiverse : il dit d’un côté être contre cette idée en raison des effets négatifs qu’il craint sur l’activité économique, mais de l’autre, il augmente ses propres cibles en permettant une hausse à 12$ de l’heure. Bien entendu, jamais le premier ministre ne reconnaîtra que la pression sociale ait pu jouer un quelconque rôle dans cette dernière décision, ou encore qu’il ne s’agit que d’une manière peu subtile de tenter de faire oublier les politiques d’austérité.
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